vendredi 1 février 2013

La personne fonctionnant pleinement



L’objectif de l'apprentissage: la personne fonctionnant pleinement.

Quelle sorte d’être humain souhaitons-nous voir se développer ?
Quel est le point final de la psychothérapie idéale ou de la maturité psychologique maximale ?

1-     Cette personne serait ouverte à son expérience.
L’ouverture est le pôle opposé à la « défensivité ».

2-     Cette personne vivrait sur un mode existentiel.
« Ce que je serai dans l’instant qui vient, et ce que je vais faire, naît de l’instant présent et personne ne peut le prédire, ni moi ni un autre ».
On n’impose pas une structure extérieure à l’expérience vécue.

3-     Cette personne constaterait que son organisme est un moyen digne de confiance pour arriver au comportement le plus satisfaisant dans n’importe quelle situation existentielle.

Les défauts qui, chez la plupart d’entre-nous, ne nous permettent pas de nous fier à ce processus sont l’inclusion de matériaux non existentiels ou bien l’absence de données ? C’est lorsque la mémoire ou les apprentissages antérieurs sont introduits dans le calcul comme s’ils étaient la réalité actuelle, et non comme mémoire et apprentissages antérieurs, que des comportements erronés apparaissent.

Le plein fonctionnement de la personne.

Cette personne est capable de vivre pleinement dans et avec chacun de ses sentiments, dans et avec chacune de ses réactions. Elle fait usage de l’ensemble de son équipement organique pour percevoir, aussi exactement que possible, sa situation existentielle interne et externe. Elle se sert de toutes les données que son système nerveux peut fournir, elle s’en sert consciemment mais en reconnaissant que son organisme total peut être, et c’est souvent le cas, plus sage que sa conscience. Cet individu peut permettre à son organisme total de fonctionner dans toute sa complexité pour choisir, parmi la multitude des possibilités, le comportement qui à ce moment précis sera le plus sûrement et le plus authentiquement satisfaisant. Il est capable de faire confiance à ce fonctionnement de son organisme, non que celui-ci soit infaillible, mais parce qu’ainsi lui-même peut être ouvert à toutes les conséquences de ses actions et qu’il peut rectifier ces dernières si, à l’expérience, elles se révèlent insatisfaisantes.

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