L’objectif de l'apprentissage:
la personne fonctionnant pleinement.
Quelle sorte d’être
humain souhaitons-nous voir se développer ?
Quel est le point final de la psychothérapie idéale ou de
la maturité psychologique maximale ?
1- Cette
personne serait ouverte à son expérience.
L’ouverture est le pôle opposé à la
« défensivité ».
2- Cette
personne vivrait sur un mode existentiel.
« Ce que je serai dans
l’instant qui vient, et ce que je vais faire, naît de l’instant présent
et personne ne peut le prédire, ni moi ni un autre ».
On n’impose pas une structure extérieure à l’expérience
vécue.
3- Cette
personne constaterait que son organisme est un moyen digne de confiance pour
arriver au comportement le plus satisfaisant dans n’importe quelle situation
existentielle.
Les défauts qui, chez la
plupart d’entre-nous, ne nous permettent pas de nous fier à ce processus
sont l’inclusion de matériaux non existentiels ou bien l’absence de
données ? C’est lorsque la mémoire ou les apprentissages antérieurs
sont introduits dans le calcul comme s’ils étaient la réalité actuelle, et non
comme mémoire et apprentissages antérieurs, que des comportements erronés
apparaissent.
Le plein
fonctionnement de la personne.
Cette personne est capable
de vivre pleinement dans et avec chacun de ses sentiments, dans et avec chacune
de ses réactions. Elle fait usage de l’ensemble de son équipement organique
pour percevoir, aussi exactement que possible, sa situation existentielle
interne et externe. Elle se sert de toutes les données que son système nerveux
peut fournir, elle s’en sert consciemment mais en reconnaissant que son
organisme total peut être, et c’est souvent le cas, plus sage que sa
conscience. Cet individu peut permettre à son organisme total de fonctionner
dans toute sa complexité pour choisir, parmi la multitude des possibilités, le
comportement qui à ce moment précis sera le plus sûrement et le plus authentiquement
satisfaisant. Il est capable de faire confiance à ce fonctionnement de son
organisme, non que celui-ci soit infaillible, mais parce qu’ainsi lui-même peut
être ouvert à toutes les conséquences de ses actions et qu’il peut rectifier
ces dernières si, à l’expérience, elles se révèlent insatisfaisantes.
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